Les impacts environnementaux 

Selon une étude du Danish Fashion Institute, la mode serait la deuxième industrie la plus polluante de la planète. Cette pollution n'est non seulement causée par les transports de la matière première (notamment le coton) vers les sites de fabrication et des produits finis vers les marchés, mais elle est aussi due aux produits chimiques utilisées tout au long de la chaine de fabrication.

• Ainsi, la culture du coton est une des cultures les plus polluantes. Environ un quart des pesticides utilisés dans le monde est utilisé pour la culture du coton ; la culture et la transformation du coton est le troisième plus grand utilisateur d'eau et la majorité des cultures sont à base d'un coton génétiquement modifié : le BT de Monsanto qui a un effet dévastateur pour les insectes.
• A titre d'exemple ; Greenpeace a publié une étude selon laquelle la production d'un seul T-Shirt nécessiterait 2,700 litres d'eau (consommation moyenne d'un Européen pendant 2,5 ans).
• En plus de la consommation d'eau, la production des vêtements cause des pollutions des sols et de la nappe phréatique par le déversement « sauvage » des cuves d'eaux usés non traités, contaminant l'environnement (p.ex. en Inde, les tanneries déversent ainsi des millions de litres d'eaux chargés en Chlomium 6, un produit hautement toxique, dans le Gange - fleuve sacré des Hindous). Une autre source de pollution chimique est l'industrie de teinturerie.
• Plus de 70 millions d'arbres sont également abattus chaque année pour être ensuite transformé en matière comme la soie.
• Il y a également des émissions de gaz a effet de serre : comme le CO2 ou encore le méthane
• Puis, en fin de vie, les vêtements ne sont pas biodégradables. La gestion des déchets a à nouveau un impact environnemental non négligeable. En effet, nous achetons environs plus de 80 milliards de vêtements soit 400% de plus que ce que l'on achetait par rapport aux deux dernières décennies et 70% de ces vêtements ne sont pas utilisés.